J’aurais peut-être dû appeler cet article « trouver ce que j’aime faire ». On n’est pas nécessairement passionné dans un métier ou des études. Par contre, il est plus facile de s’orienter quand on sait ce que l’on aime et ce que l’on n’aime pas.

Je cherche des méthodes simples pour aider mes élèves car bien souvent ils sont perdus. J’avais déjà écrit un autre article à ce sujet. Et d’autres vont venir. Suspens

Alors grande joie ce matin quand j’ai découvert le podcast de la Harvard Business Review «What do I really love to do ». Voici les grandes idées. Avec la conclusion qu’on a tous au fond de nous quelque chose que l’on aime faire. A nous de le découvrir.  

La vie est faite d’un grand nombre de petits bouts de laine avec lesquels nous tricotons notre quotidien. Il y a des fils gris, noirs, des blancs et des rouges, ceux qui nous agacent, qui nous ennuient, ceux qui nous inspirent, nous font vibrer, nous rendent heureux.

Les personnes qui se font plaisir au travail n’ont pas tricoté une couverture rouge. Leur couverture est pleine de fils mais il y a beaucoup de fils rouges.

Être heureux dans son travail ce n’est pas faire intensément ce que l’on aime une fois et s’ennuyer le reste du temps. C’est faire régulièrement des activités que l’on aime parmi d’autres que l’on apprécie moins.

Les activités que l’on aime peuvent être des tâches précises, des projets, interagir avec des gens que l’on apprécie.

Alors comment les trouver ?

1. Changer ses lunettes

Au lieu de se fixer sur tout ce qui ne va pas, regarder tout ce qui est positif et qui te fait plaisir.

2. Rechercher les tâches pour lesquelles on se porte toujours volontaire.

La chose que tu vas faire alors que d’autres la trouve ennuyeuse. La chose que tu te réjouis de faire dans la journée. On parle d’anticipation positive

3. Rechercher les tâches où le temps passe vite vite vite…

Les américains parlent de « flow ». Les activités où tu regardes sa montre et tu te dis « punaise déjà » (Et non tiktok ne compte pas…quoi que.. Que regardes tu sur Tikok ? Qu’est ce que cela dit de toi ?  🤔)

4. Rechercher les choses que tu fais naturellement bien.

Les choses que tu fais très bien sans savoir pourquoi, pas besoin d’explications. On sait comment il faut faire. Ce n’est pas nécessairement une activité. L’auteur raconte par exemple que sa fille est très douée pour charmer les gens  😃

5. Prendre une feuille blanche tous les jours pendant une semaine

Faire deux colonnes :   😍j’ai adoré /  😫 j’ai détesté . Et remplir avec les activités mentionnées ci-dessus dans la colonne « j’aime ». Et dans la colonne je déteste les activités longues, barbantes, sans aucun sens que tu rencontres dans la journée

6. Ecrire des « billets d’amour »

Ecris sur une autre page 3 phrases qui commencent par « J’adore quand… »  Et c’est là que cela devient complexe, car il ne faut pas rester général.

Exemple j’adore aider les gens. Ca ne suffit pas  🛑

Tu te demanderas plutôt : Est-ce que le type de personnes est important ? Est-ce que la raison est importante ? Est-ce que le lieu est important ? Est-ce que le moment est important ? Est-ce que le nombre de personnes est important ? Est-ce que la manière de les aider est importante? …Vous aurez reconnu le fameux QQOQCCP , notre meilleur ami qui nous permet de préciser nos idées.

Ces phrases peuvent changer bien sûr, mais c’est un bon début.

Identifier ce que l’on n’aime pas permet aussi de mettre à jour les tâches pour lesquelles on devra demander de l’aide.

Cela ne veut pas dire que l’on ne pourra pas jamais aimer les activités que l’on n’aime pas, mais ce sera plus difficile. Il sera plus facile de se baser sur ce que j’aime pour développer ce que je n’aime pas.

Et si cela ne marche pas ? Et bien prendre cette recherche comme une chasse aux trésors.  Chercher les indices, créer, agir, tenter, avoir le courage de changer ce qui ne fonctionne pas pour se donner des chances de trouver ce qui marche.

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